Amendment to Rotterdam Convention pushed to address “veto mechanism”
Coïncidant avec la onzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Rotterdam (RC COP-11) qui a débuté le 1er mai et se terminera le 12 mai, trente-cinq (35) défenseurs provenant de l'IBB, d'autres syndicats mondiaux, de mouvements sociaux et d'organisations environnementales ont organisé une action aujourd'hui pour demander à la COP d'adopter un amendement à la Convention qui traite d'un "mécanisme de veto" qui a évolué de manière malveillante en ce qui concerne l'inscription de substances très dangereuses.
Les groupes ont déclaré que la Convention de Rotterdam est un outil essentiel qui vise à protéger la santé humaine et l'environnement, en particulier les travailleurs, contre les effets néfastes de l'utilisation de produits chimiques et de pesticides dangereux. Ils ont affirmé qu'un "petit groupe de parties" est autorisé à continuer à bloquer avec succès l'inscription des substances hautement dangereuses recommandées. Cette pratique, selon eux, sape le travail scientifique du Comité d'étude des produits chimiques (CRC) qui a déterminé que ces substances répondent à tous les critères d'inscription sur la liste.
L'amendement susmentionné présente une approche nouvelle et simple pour renforcer l'efficacité de la convention, qui s'appuie sur le travail accompli jusqu'à présent par les parties et préserve le principe de consensus qui est à la base de la convention. Il permet aux parties de continuer à échanger des connaissances sur les produits chimiques dangereux. Un nouvel élément important est l'exigence d'un consentement spécifique pour l'inscription sur la liste, ce qui signifie que les protocoles pour les substances inscrites sur la liste seront plus stricts.
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