La CGT dans les rues en France


(Photo: www.connexionfrance.com)


À l’appel de la CGT, plus d’une centaine de rassemblements et manifestations ont été organisés en France ce jeudi 17 septembre.

À Paris, Marseille et Toulouse entre autres les manifestants ont défilé pour protester contre les suppressions d’emploi, hausses de salaires, un abandon définitif des réformes des retraites et de l’assurance-chômage, réduction du temps de travail sans perte de salaire. 


À ces demandes s’ajoute la déception du plan de relance de 100 milliards d’euros dévoilé par le gouvernement en septembre. Les syndicats regrettent notamment l’absence de contreparties pour les entreprises et de mesures pour les salariés de « deuxième ligne » pendant la crise sanitaire. « 60 millards d’euros versés aux actionnaires en 2019 par les entreprises du CAC40, 90 millards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales et cadeaux fiscaux en tout genre par an aux entreprises » déclare la CGT.

 

«La rentrée sociale 2020 revêt un caractère totalement inédit. Aux conséquences sanitaires dramatiques de l’épidémie, aux effets de la crise économique sur l‘emploi, s’ajoute une succession de mesures de régression sociale mises en œuvre sans concertation par le gouvernement. » « Il y a beaucoup de colère, et en même temps le climat est anxiogène », a déclaré le leader de la CGT, Philippe Martinez. 


La CGT ne s’attendait pas à une forte affluence, alors que l’interdiction de rassemblement de plus de 5 000 personnes reste en vigueur, mais ils jugeaient ce premier appel nécessaire après des mois de restrictions suite au coronavirus pour permettre aux travailleurs de se retrouver.


« Cette crise sanitaire a démontré qu’une autre voie est possible et indispensable. La FNSCBA CGT est déterminée à agir pour construire la cité de demain, plus humaine, plus juste et équitable et plus respectueuse de la nature. » souligne Bruno Botha, secrétaire général du syndicat.

 

Ont participé divers syndicats dont FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse.