La France ratifie la Convention 190 de l’OIT

Le 12 avril dernier, la France est devenue le 27e pays au monde, et le 5e de l’Union européenne, à ratifier la convention n° 190 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) concernant la violence et le harcèlement au travail.   


Olivier Dussopt, ministre français du Travail, du Plein emploi et de l’Inclusion, a déposé l’instrument de ratification auprès du Directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo. « La finalisation de la ratification de la convention n° 190 marque un moment décisif pour le droit du travail et la vie des salariés, en particulier des femmes, car ce texte est la première norme mondiale visant à éliminer toutes les formes de violence et de harcèlement au travail. La France a joué un rôle moteur dans l’adoption de cette convention et appelle tous les Etats Membres de l’OIT à la ratifier également. »


La convention n° 190 de l’OIT est largement considérée comme la première norme internationale du travail à traiter de la violence et du harcèlement au travail. Il établit la première définition internationalement reconnue de la violence et du harcèlement au travail, y compris la violence fondée sur le sexe, comme « un ensemble de comportements et de pratiques inacceptables » qui « vise, cause ou est susceptible de causer un préjudice physique, psychologique, sexuel ou économique ».


L’IBB représente une force pour les diverses campagnes nationales et régionales qui ont contribué à persuader bon nombre pays de ratifier ledit instrument. Au plus fort de la pandémie, l’IBB a redoublé d’efforts pour persuader les gouvernements nationaux d’adopter et de ratifier la convention afin de protéger les travailleuses du nombre croissant d’incidents de violence sexiste sur le lieu de travail et à leur domicile.


(Photo: ILO)