Les travailleurs d'Italcementi se mettent en grève
Les travailleurs ont insisté sur le fait qu'une relation civile et respectueuse entre travailleurs et employeurs doit être maintenue à tout moment. Citant la section 65 de la convention nationale du travail couvrant l'industrie, ils ont déclaré que les supérieurs sont toujours tenus d'exercer leurs fonctions organisationnelles en maintenant des relations caractérisées par le respect des personnes, un sens de la collaboration et de l'urbanité.
Les grévistes, membres de la FILCA CISL et de la FILLEA CGIL affiliées à l'IBB, ont également souligné la nécessité pour l'entreprise d'organiser une discussion afin de mettre à jour de toute urgence ses protocoles de santé et de sécurité d'entreprise COVD-19, d'inclure les dispositions d'un accord inter-confédéral du 6 avril dernier et de répondre aux problèmes identifiés dans l'usine de Rezzato.
Les travailleurs ont déclaré qu'il était important de revoir le concept de "contact étroit" dans le contexte de l'infection et que l'entreprise devait effectuer des tests par écouvillonnage COVID-19 aux travailleurs qui ont eu un contact direct avec des personnes infectées afin de prévenir la propagation du virus sur les lieux de travail.
L'IBB a apporté son soutien aux travailleurs en grève en affirmant qu'Italcementi doit respecter ses travailleurs en adoptant un comportement positif qui favorise une culture de dialogue entre les syndicalistes et la direction de l'entreprise. Elle a également demandé à l'entreprise de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses travailleurs contre la COVID-19.
Italcementi est une multinationale italienne qui produit du ciment, du béton prêt à l'emploi et des granulats de construction. En 2015, 45 % d'Italcementi ont été acquis par HeidelbergCement. Les syndicats ont expliqué que les questions relatives aux relations industrielles et aux conditions de travail à l'usine de Rezzato ont commencé à émerger après la fusion officielle des deux entreprises en 2016.