Ouganda : Un an après l’incendie meurtrier de Holcim, la justice échappe aux travailleurs

More than a year after a fire Plus d’un an après l’incendie qui a tué quatre travailleurs et en a blessé plusieurs autres à l’usine Hima Cement (Holcim) dans le district ougandais de Kasese, l’IBB et ses affiliés dans le pays ont recueilli des informations pertinentes sur la situation des familles des victimes et des travailleurs qui ont survécu à l’accident.    


Selon les sources de l’IBB, une équipe composée de la police ougandaise et du ministère du travail et du développement social a enquêté et est chargé de publier le rapport officiel. Toutefois, aucun rapport n’a encore été publié et divulgué.  


Les affiliés de l’IBB ont pu contacter trois des quatre familles des travailleurs tués dans la catastrophe. Seules deux familles auraient été indemnisées, alors qu’il n’y a pas d’information sur la troisième. La méthode de calcul des indemnisations n’est pas clair et aucune indemnisation n’a été accordée pour les dommages corporels et mentaux subis par les travailleurs qui ont été blessés dans la tragédie.  


Selon le secrétaire général de l’IBB, Ambet Yuson : « Il ne suffit plus à Holcim de présenter ses excuses pour cette dernière catastrophe en Ouganda, en plus des autres. Au lieu de verser des dividendes et des indemnités généreuses à sa direction au détriment d’emplois décents pour les travailleurs et d’indemniser les familles de ceux qui sont morts au travail, Holcim se doit d’indemniser équitablement tous ses travailleurs blessés ou tués au travail, éliminer toute forme d’abus des travailleurs sous-traitants et tiers, et faire preuve de diligence raisonnable dans la sélection, la gestion et la conformité des entrepreneurs », a-t-il déclaré.