Australie: l'ETU exige une transition juste devant 80 000 grévistes du climat

23 September 2019 11:20

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Le 20 septembre, le secrétaire national du Syndicat australien des métiers de l'électricité, Allen Hicks, s'est adressé à une foule d'environ 80 000 personnes à Sydney, exigeant des dirigeants du monde entier qu'ils agissent face à la menace du changement climatique.

Hicks a applaudi les centaines de milliers de jeunes d'Australie et du monde entier qui s'étaient mis en grève pour l'avenir de la planète. 

Il a déclaré: «Je veux remercier et rendre hommage au courage et à la conviction dont ont fait preuve des centaines de milliers de jeunes du monde entier qui font la grève - une action vitale et nécessaire à leur avenir et à l'avenir de notre planète."

Hick a également appelé à une transition juste pour protéger les salaires et les conditions de travail des travailleurs. « Mon père était un mineur de charbon et j'ai commencé ma carrière d'apprenti électricien dans les mines de charbon », a déclaré Hicks. « J'ai vécu et travaillé dans des villes et des communautés régionales où les combustibles fossiles sont le principal générateur d’emplois et d’activité économique. Il appartient maintenant à l’Australie, en tant que pays, d’investir activement dans des régions en transition par rapport aux industries à forte intensité d’émission. Les travailleurs de ces industries ont besoin de savoir qu'ils ne seront pas laissés pour compte. »

Hicks a appelé les gouvernements à investir dans la formation adéquate et le perfectionnement des travailleurs afin qu'ils puissent appliquer leurs compétences aux technologies des énergies renouvelables avec le même niveau de sécurité d'emploi. Il a souligné que les travailleurs des communautés tributaires des combustibles fossiles étaient également préoccupés par l'avenir de nos écosystèmes, mais a ajouté qu'ils souhaitaient être certains de pouvoir continuer à jouir d'un niveau de vie décent.

« Nous avons les solutions, les technologies et les idées nécessaires pour réussir cette transition. La seule chose qui manque à présent, c’est la volonté politique d’apporter ces changements critiques ».