La CUT et la CTC, ainsi que des syndicats indépendants, des fédérations nationales de travailleurs des secteurs public et privé, des enseignants, des étudiants et d'autres organisations ont appelé le pays à une grève nationale.
Les Colombiens ont lancé une grève nationale contre le nouveau train de réformes imposé par le président Iván Duque, menaçant ainsi l'accord de paix et mettant au moins 70% des Colombiens dans des conditions de vie précaires.
Les réformes élimineront le fonds de pension de l’État, augmenteront l’âge de la retraite, réduiront le salaire des jeunes travailleurs de 75%, légaliseront la sous-traitance, élimineront les heures supplémentaires, les heures de nuit, les jours fériés et les dimanches, et augmenteront les impôts, les plus élevés d’Amérique Latine. Cela mènera également à la privatisation de la banque institutionnelle qui soutient les travailleurs, les familles, les petites et moyennes entreprises à la campagne et à la ville, entraînant le licenciement de plus de 20 000 travailleurs. Les gens protestent également contre les meurtres de dirigeants sociaux et le bombardement d'enfants à Caquetá. Ils appellent également à la mise en œuvre intégrale de l'accord de paix.
"Le gouvernement du président Duque n'écoute pas son peuple, alors celui-ci fait entendre sa voix", a déclaré Nilton Freitas, représentant régional de l'IBB pour l'Amérique Latine et les Caraïbes.
L'IBB envoie sa solidarité à ses affiliés colombiens dans leur lutte.
BWI affiliated organization, Intergremial, in Colombia on strike.