L'Association colombienne de la construction, des matériaux de construction et des menuisiers (INTERGREMIAL) a indiqué que les travailleurs colombiens ne sont pas protégés et indemnisés de la même manière par le gouvernement dans la lutte contre le COVID-19.
Le coordinateur général d'INTERGREMIAL, José López Posada, a déclaré que si les travailleurs formels tels que les travailleurs de la construction peuvent se s’appuyer sur leurs conventions collectives pour protéger leur santé, leur sécurité et leurs revenus, la majorité des travailleurs qui travaillent sur la base d’une rémunération hebdomadaire ou quotidienne sont vulnérables en raison de leurs relations de travail irrégulières avec les employeurs.
(Photo: Juancho Torres - Anadolu Agency)
Le syndicat a également déclaré que les approvisionnements en nourriture fournis par la Chambre colombienne de la construction (CAMACOL) aux travailleurs de la construction employés par ses sociétés affiliées ne sont pas suffisantes. Lopez a de nouveau souligné que les travailleurs irréguliers ne bénéficieront pas de ces fournitures.
Néanmoins, INTERGREMIAL a déclaré qu'elle continuera à négocier avec CAMACOL pour assurer de futures actions conjointes basées sur la promotion du dialogue social et la coopération sectorielle.
Une quarantaine nationale a été déclarée par les autorités colombiennes le 25 mars et durera jusqu'au 13 avril. Cependant, la mairie de Bogota a signifié son intention de prolonger la quarantaine jusqu'en juin.
"C'est ce que les travailleurs craignaient le plus, car de nombreuses familles de la classe ouvrière mourront de faim s'il n'y a aucune garantie de moyens de subsistance et de subventions par le gouvernement", a déclaré López.