Le KFCITU prend des mesures pour garantir que les travailleurs, en particulier ceux qui ont des contrats de travail quotidiens sur plusieurs chantiers de construction qui ont fermé en raison du COVID-19, soient payés en totalité. Alors que la plupart des projets de construction ont continué de fonctionner sans véritable arrêt, une dizaine de sites ont été fermés pendant quelques jours.
Photo: KFCITU President Jang Ok-Ji
« À notre connaissance, le COVID-19 n'a entraîné aucune perte d'emplois. Cependant, l'offre limitée de matériaux de construction crée des problèmes. Nous nous attendons à ce qu'il y ait moins d'emplois à l'avenir alors que l'industrie se contracte », a déclaré Jang Ok-Ji, président du KFCITU, parlant depuis la prison.
« Nous avons annulé les grands rassemblements syndicaux et les réunions boîte à outils. Nous avons également établi des horaires fixes pour l'utilisation de nos cantines afin de minimiser les contacts étroits avec nos collègues », a ajouté Jang.
Le nombre de cas a atteint près de dix mille et continue d'augmenter, mais la Corée du Sud est l'un des rares pays à avoir réussi à aplanir la courbe du COVID-19 sans recourir à un verrouillage total, avec seulement une interruption limitée des travaux de construction.
Il a été signalé que le taux d'infection en Corée du Sud a commencé lentement - enregistrant seulement 30 cas entre le 19 janvier et le 18 février. Cependant, dix jours plus tard, le nombre a atteint 2 300 cas enregistrés. Un régime de tests radical a été immédiatement mis en place en mars, ce qui a permis de réaliser 20 000 tests par jour.
Jang a déclaré : « Nous voudrions exprimer notre solidarité à tous les travailleurs du monde entier. Nous leur demandons de prendre les mesures nécessaires pour respecter les précautions d'hygiène et de distanciation sociale afin d'assurer leur sécurité. »