Le 3 juillet 2019, une réunion sur le dialogue social a réuni des employeurs et des travailleurs de différents secteurs industriels du Ghana (bois et forêts, industries et commerce, transports et énergie, industries extractives, chimie et services publics).
Mark Asante Ofori, secrétaire général du Syndicat des travailleurs du bois et de la sylviculture (TWU), a déclaré: «Nous appartenons à différents syndicats, mais nous avons le même objectif de servir les intérêts des travailleurs. Nous devons donc utiliser le dialogue social pour interagir avec d'autres partenaires et réaliser un travail décent. "
Pour Michael Adumatta Nyantaki, secrétaire général du Syndicat des travailleurs des services d’utilité publique (PUWU): «Au Ghana, le cadre institutionnel du dialogue social existe, mais la composante mise en œuvre reste difficile en raison du manque de bonne volonté.»
Ole-Kristian Paulsen, conseiller international d'IndustriEnergi, a partagé l'expérience du dialogue social en Norvège aux niveaux local, sectoriel et national. Pour lui, le dialogue social a besoin d’une bonne coopération, d’une confiance, d’une implication active, d’une éducation et d’une influence politique. Il a par conséquent encouragé les syndicats ghanéens à utiliser le dialogue social comme un pilier essentiel pour influer sur le programme de travail décent.
Paule France Ndessomin, secrétaire régionale d’IndustriAll pour l'Afrique subsaharienne, a remercié l'initiative et la bonne coopération avec les syndicats ghanéens.
Crecentia Mofokeng, représentante régionale de l'IBB pour l'Afrique et le Moyen-Orient, a déclaré :
«Alors que les syndicats luttent pour faire campagne pour un programme de travail décent, trouver des solutions concrètes est essentiel et le dialogue social est un outil important. Il est donc important que nos affiliés développent et améliorent leurs compétences pour pouvoir négocier efficacement dans le cadre du dialogue social."