Les participantes ont toutes convenu que les femmes qui travaillent sont parmi les plus durement touchées par la pandémie. Elles ont déclaré que les femmes qui travaillaient couraient un plus grand risque de contracter COVID-19, car bon nombre d'entre elles étaient en première ligne, travaillant comme médecins, infirmières, sages-femmes et personnel de soutien sanitaire.
Elles ont également déclaré que les femmes sont devenues plus vulnérables à la violence contre les femmes, en particulier la violence domestique, qui est en augmentation dans de nombreux pays européens. À la suite des fermetures, de nombreuses travailleuses ont été prises au piège dans des maisons avec des agresseurs domestiques, sans accès aux mécanismes de protection et au soutien social fournis par les syndicats, les groupes de la société civile et les lieux de travail.
À ce titre, les femmes de l'IBB ont convenu d'intensifier la campagne « valoriser le travail des femmes » en mettant l'accent sur l'écart de rémunération entre les sexes, le travail non rémunéré des femmes et l'accès aux systèmes de protection sociale.
Elles ont également estimé qu'il y avait un plus grand sentiment d'urgence à faire pression pour la ratification de la Convention n ° 190 de l'Organisation internationale du travail (OIT). Elles ont déclaré qu’il était nécessaire d’unir les efforts pour mettre fin à la violence domestique et pour la campagne pour arrêter le harcèlement et la violence sexo-spécifique dans le monde du travail.