(Photo: Belga)
En date du 15 avril, les partenaires sociaux de la construction sont parvenus à un accord. Il prévoit entre autres que les règles de distanciation sociale sont et restent importantes et prioritaires. En outre, le travailleur aura la possibilité de répondre positivement ou non à la demande de l'employeur lorsque des travaux devront être effectués dans un bâtiment au sein duquel un ou plusieurs cas de coronavirus ont été détectés ou si le travailleur peut démontrer par attestation médicale qu’il fait partie d’un groupe à risque.
Selon cet accord, les interventions et activités non urgentes, devront pouvoir encore être effectuées, à condition que les règles de distanciation sociale soient respectées, sans exception. Dans le cas contraire, les travaux pourront être suspendus, complètement ou partiellement. Pour pouvoir reprendre les travaux, il faudra faire appel au service de prévention interne ou externe, dont est membre l'entreprise de construction. De plus, ces mesures devront être contrôlées par le Comité pour la prévention et la protection au travail ou par la délégation syndicale. Les petites entreprises qui ne disposent pas d'une délégation syndicale devront effectuer une analyse de risques par poste de travail et la tenir à disposition de leurs travailleurs.
Les partenaires sociaux conviennent toutefois que lorsque, dans le cas d'interventions urgentes, la distanciation sociale ne peut être garantie à tout moment, il faut limiter ce non-respect au strict minimum. Les employeurs doivent bel et bien mettre les moyens de protection nécessaires à disposition.
Concernant les travailleurs détachés, les partenaires sociaux portent une attention particulière au respect des règles édictées par le Conseil national de sécurité et la législation en vigueur.
Les partenaires sociaux de la construction s'engagent à élaborer d'ici le 21 avril une proposition commune de protocole afin de permettre la reprise des activités de construction dès le 4 mai, comme demandé par la Première Ministre Sophie Wilmès.