Le gouvernement sud-africain devrait progressivement relancer l'économie comme annoncé le 23 avril par le président Cyril Ramaphosa. Le pays a été soumis à l'un des confinements les plus restrictifs du monde pendant cinq semaines alors que le gouvernement cherchait à contrer la propagation du coronavirus dans le pays. Environ 4 793 personnes ont contracté le virus et 90 sont décédées dans le pays.
Les syndicats soutiennent les mesures selon lesquelles les lieux de travail doivent disposer d’évaluations des risques et de plans COVID-19 et doivent dispenser une formation aux travailleurs sur COVID-19. Les évaluations doivent inclure l'identification et la protection des travailleurs vulnérables, le dépistage médical quotidien et la gestion des travailleurs malades. Les mesures de prévention comprennent la fourniture de désinfectants pour les mains et de masques faciaux, le nettoyage des surfaces de travail et des équipements partagés, une bonne ventilation, un transport sûr, des horaires de travail et des controles de la cantine.
NUM a réitéré sa position sur la promotion des questions de santé et de sécurité alors que certains travailleurs retournent au travail. "La force de NUM est de s’assurer que ses membres sont protégés contre les risques pour la santé et la sécurité et en cas de négligence, l'entreprise doit effectuer une compensation adéquate "", a déclaré David Kolekile Sipunzi, secrétaire général de NUM.
NUM a négocié avec le Conseil de négociation pour aider les entreprises qui ont droit au soutien du gouvernement à payer les salaires pendant le confinement. Ceux qui ne remplissent pas les conditions s’attendent surtout à ce que les travailleurs contribuent au travers de leurs congés annuels, mais cela ne suffit pas pour couvrir le confinement prolongé et il peut y avoir des employeurs qui ne paient pas les travailleurs fin avril.