L'accord, qui est le résultat de négociations avec les organisations patronales et le ministère du logement, stipule ce qui suit :
1. Le travail peut se poursuivre sur les lieux de travail à condition que tous les travailleurs y consentent et que les précautions nécessaires en matière de santé et de sécurité soient mises en place, telles que le transport en groupe sécurisé et une distance sociale de 1 ½ mètres.
2.Un "superviseur corona" doit être nommé sur chaque chantier de construction, dont la tâche est de contrôler le respect par les employeurs dudit accord.
3. Création d'une application mobile "SOS Corona » destinée à fournir les dernières informations aux travailleurs de la construction et à recueillir les meilleures pratiques de gestion des risques COVID-19. Elle servira également de plateforme de messagerie gratuite entre les travailleurs et les employeurs.
Selon l'enquête de la FNV, un tiers des travailleurs interrogés ont déclaré être organisés en syndicats et se sentir suffisamment en sécurité pour continuer à travailler pendant la crise. Un autre tiers a déclaré qu'ils ne se sentent pas en sécurité, tandis que les autres ont déclaré qu'ils n'étaient pas sûrs.
Zamaney Menso, représentante régionale néerlandaise de FNV et co-présidente du groupe de travail ad hoc de l'IBB sur la santé et la sécurité au travail (SST), a déclaré qu'elle était heureuse que les travailleurs de la construction aient pris l'initiative de protéger la santé, la sécurité et le bien-être des personnes au travail pendant la crise sanitaire mondiale. Elle a déclaré qu'ils surveilleront la mise en œuvre de l'accord et suivront de près les chantiers.
Pour plus d'informations, veuillez cliquer sur le lien : FNV sur COVID-19