Grève générale au Brésil

09 May 2017 07:42

C'est ce que de nombreux dirigeants syndicaux de la construction civile et lourde - et d'autres secteurs de l'IBB dans ce pays - ont exprimé après avoir reçu l’intense manifestation de solidarité internationale des organisations affiliées de l'IBB dans le monde, en particulier d'Amérique latine et des Caraïbes.

 

Il y a eu de nombreuses lettres de soutien, des photos individuelles et collectives illustrant les affiches "Soutien à la grève générale au Brésil" en anglais, français, espagnol, arabe et en d’autres langues. Hommes et femmes, syndicalistes, jeunes, immigrants ou simplement travailleurs des entreprises des secteurs de l'IBB ont décidé d'envoyer des messages de soutien qui ont touché de nombreux dirigeants et travailleurs syndicaux brésiliens, qui se sont soudainement rendu compte: «Nous ne sommes pas seuls.

Des ambassadeurs et des représentants diplomatiques de haut niveau du Brésil ont reçu les affiliés de l'IBB en Argentine (pour UOCRA et FOCRA), en Colombie (SINTRAGYPLAC), au Costa Rica (UNATROPYT, AIC-MOPT, SINTRACOIN), en Jamaïque (BITU), au Nicaragua (SNSCAASC), au Panama (SUNTRACS et SITCEDPA), au Pérou (FETRACEPPE et le Syndicat des Travailleurs Andins du Ciment SAA Pedreras de Atocongo) et en Uruguay (SUNCA).

Au Panama, des centaines de travailleurs de SUNTRACS ont parcouru les principales artères de la ville de Panama avant de remettre une lettre de soutien à l'ambassade du Brésil. Ce syndicat a également posé un acte de solidarité envers les travailleurs en grève au Brésil.

Les syndicats des réseaux d’entreprises multinationales du ciment (telles que LafargeHolcim et InterCement), des réseaux de la sylviculture et du bois, d’Etex et Faber-Castell ont envoyé des lettres de soutien et de solidarité aux syndicats brésiliens membres du même réseau: du Chili (Cementos Bio-Bio, FETRACEM), de Colombie (SINTRAHOLCIM, SINTRAINDUMACOIN, FETRAMECOL, SINTRA-SKINKO COLOMBIT, ACTEG et SUTIMAC); de Cuba (SNTC), du Panama (SUNTRACS et SITCEDPA) et du Pérou (SINTRA F-C, FETRACEPPE, SITRAFAPESA, SINTRACESANLO, FETRASUR et FENATIMAP).

En outre, d'autres syndicats ont également envoyé des photos de soutien à la grève: SINTRAMATER, SINTRACONSTRUVIAS, SINTRAKNAUF et SIBTRAPULCAR, depuis la Colombie, ainsi que FENATCO et APCBA depuis Haïti et FENTICOMMC depuis la République dominicaine. Les syndicats d'autres régions du monde ont également exprimé leur solidarité et leur soutien aux Brésiliens: pays arabes, Ukraine, Cambodge, Malaisie, Croatie et Serbie.

Le président de l’IBB, Per-Olof Sjöo (GS, Suède), le secrétaire général Ambet Yuson et les membres du comité d'audit de l’IBB (Michael von Felten, UNIA de Suisse, Steinar Karlsen, Fellesforbundet, Norvège, Bert van der Spek de CNV-HB, Hollande et Patrick Fonjallaz de l’IBB Genève), ont également envoyé des photos en soutien à la grève générale au Brésil.

Tout ce soutien est parvenu en temps réel à tous les affiliés de l'IBB au Brésil, avant, pendant et après la grève générale réussie qui a paralysé environ 40 millions de travailleurs dans tout le pays, malgré la répression policière dans de nombreuses villes, les contre-informations de la grande presse et l'opposition claire d'un gouvernement illégitime, qui est parvenu au pouvoir par des moyens douteux et qui met en œuvre un programme de réformes néolibérales sans consultation ni négociation avec les populations la plus défavorisées: les travailleurs, les retraités et la population pauvre.