La réunion du Comité international des femmes s’est tenue le 26 novembre 2017, ouvrant ainsi les travaux du Congrès à Durban. Les participantes se sont penchées sur les principales questions à l’ordre du jour du Congrès. Pour Ambet Yuson, Secrétaire général de l’IBB : « Au niveau de l’IBB, les femmes ont réalisé d’importants progrès au cours des deux dernières décennies."
Depuis le Congrès au Zimbabwe en 1997, au cours duquel fut établi le premier CIF, les femmes de l’IBB ont livré une lutte acharnée pour enfin être reconnues. Et d’ajouter : « Suite à ces efforts, des structures de prise de décisions spécifiquement dédiées aux femmes ont été mises en place au sein de l’IBB. Aujourd’hui, la lutte doit continuer et le CIF doit veiller à une meilleure représentation des femmes dans les fonctions de direction."
Le CIF a également délibéré au sujet des modifications proposées concernant les statuts et les résolutions appelant à une participation accrue des femmes dans les structures de l’IBB, et à propos de l’incidence de ces changements sur les femmes dirigeantes et les travaux menés sur les questions de genre dans les régions. Figurent au nombre de leurs objectifs un quota de 30 pour cent de femmes ainsi qu’une politique plus ferme en matière de harcèlement sexuel.
Pour la présidente du CIF, Fatimah Mohammad : « On compte aujourd’hui davantage de femmes au sein de nos syndicats et les questions qui les touchent sont prises en compte au sein de ces organisations mais elles restent peu nombreuses à occuper des fonctions dirigeantes au sein des syndicats dans les différentes régions. Le CIF s’est engagé à œuvrer dans cette direction –120 femmes déléguées assistent au Congrès cette année et nous allons appuyer une représentation accrue de celles-ci au niveau des postes et structures de direction”.
L’actuelle présidente Fatimah Mohammad a fait savoir que le mandat de présidente du CIF devrait à présent être transféré à l’Europe en vue de la prochaine période de mandat du Congrès.